La gestion hydrique est une science qui se base sur les caprices de Dame Nature, tantôt généreuse, tantôt avare. L’année 2021 aura été particulière à bien des égards du point de vue météo. La crue hâtive a été plutôt timide et a été suivie par un été et un automne dont les apports ont été les 5e plus faibles depuis 1953.
Résultat : le niveau du lac Saint-Jean a connu un niveau maximum de 15,4 pieds au début juin, et a entamé une lente descente tout au long de l’été, pour atteindre des niveaux inhabituels. Tout au long de cette période, Rio Tinto a continué à respecter les paramètres gouvernementaux autorisés en matière de gestion hydrique. Il faut dire que la séquence de 62 jours consécutifs où les apports étaient de moins de 815 m3/s constituait du jamais-vu. Au total, 94 jours ont été sous la marque des 815 m3/s entre le 6 juin et le 22 septembre. Comme quoi, Dame Nature n’a jamais dit son dernier mot !
Si l’eau n’était pas au rendez-vous, le nombre de tempêtes et les conditions érosives ont aussi été à la baisse en 2021. Il s’agit de la huitième année avec des conditions érosives sous la normale. Cela s’est d’ailleurs reflété sur la programmation des travaux puisque trois sites seulement – tous à Chambord – faisaient partie de la programmation 2021.
Le Programme de stabilisation des berges a poursuivi sa mission axée sur le développement durable, c’est-à-dire de contrer l’érosion en tenant compte des aspects sociaux, environnementaux, économiques et techniques. En tout, 14 suivis techniques, environnementaux, sociaux et archéologiques ont été réalisés afin de s’assurer que l’objectif global du Programme soit atteint. Toutes les activités et les interventions du Programme de stabilisation ont été réalisées en conformité avec le décret 2018-2027.
Pour plus d’information sur le bilan 2021 du Programme de stabilisation des berges, consultez la fiche bilan prévue à cet effet.