Le service d’hydrologie de Rio Tinto célèbre les 11 ans de son partenariat avec les universités canadiennes. Nos hydrologues, qui supportent les opérations d’Énergie Électrique au Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la centrale de Kemano qui alimente l’usine de Kitimat, en Colombie-Britannique, collaborent depuis ce temps avec des étudiants à la maîtrise et au doctorat en hydrologie, qui apportent un regard neuf sur des enjeux concrets.
Depuis le début du programme de recherche, qui a mené à plusieurs projets en développement coopératif financés conjointement par Rio Tinto et par le conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, une trentaine d’étudiants à la maitrise et au doctorat ont pu travailler sur les différents projets de recherche.
« C’est une façon de procéder qui est bénéfique pour toutes les parties impliquées », explique Bruno Larouche, consultant en gestion hydrique, Excellence opérationnelle & Opérations intégrées. Les étudiants peuvent travailler sur une problématique de Rio Tinto et sont parfois en mesure de voir des applications directes de leur projet de recherche.
« Nos échanges avec le milieu de la recherche contribue à l’amélioration de nos outils de prévisions hydrologiques et d’optimisation, ce qui a permis une augmentation de notre capacité de production hydroélectrique », poursuit Bruno Larouche.
Le rôle de l’équipe d’hydrologie dans la gestion hydrique d’Énergie Électrique est particulièrement important lors des crues printanières : il contribue à la protection du public et à la gestion des trois réservoirs qui approvisionnent la totalité des installations de Rio Tinto dans la région en hydroélectricité.
Au fil des ans, ces travaux de recherches ont également permis d’améliorer les outils de prévision hydrologique pour gérer les crues exceptionnelles, comme celles de 2017 et de 2019.
Cette collaboration positionne avantageusement l’équipe dans la recherche de nouveaux talents. C’est le cas de Kenjy Demeester, spécialiste en hydrologie et en recherche opérationnelle, qui a joint l’équipe en 2017, après avoir terminé sa maîtrise en mathématique appliquée sur la gestion hydrique de réservoirs.
« Mon partenariat avec le groupe de ressources hydriques a été un véritable tremplin dans ma carrière. J’ai été fasciné par le dévouement et le professionnalisme de cette équipe dans leur travail. Quand on m’a proposé de me joindre à eux, je n’ai pas hésité une seconde. Mon profil était taillé sur mesure pour ce genre de poste et cela n’a pris que quelques mois pour intégrer les outils opérationnels et trouver ma place au sein de l’équipe », témoigne Kenjy Demeester.
C’est Serge Bouchard, ancien directeur du Centre de recherche et de développement Arvida (CRDA) et hydrologue de formation, qui avait lancé l’idée d’approcher les universités pour un projet de recherche.
« C’est un modèle utilisé par le CRDA depuis longtemps et qui a fait ses preuves à plusieurs reprises pour le développement technologique dans les alumineries, explique Bruno Larouche. La création de ce projet de recherche a créé une véritable pépinière d’hydrologues pour Rio Tinto. »
Texte tiré du journal Le Lingot de février 2021