Texte tiré de l’infolettre A prop’EAU du 5 septembre 2024

Au cours des dernières semaines, Rio Tinto a déployé de multiples efforts à la gestion de ses opérations, dans un contexte de rareté de la ressource hydrique. La période de crue printanière a été rapide et hâtive et a, dès le début juin, placé le lac Saint-Jean sous des conditions hydriques estivales, soit près d’un mois plus tôt que la normale.

Depuis le début de l’été, le bassin hydrologique du lac Saint-Jean connait des conditions très sèches et particulièrement chaudes. La température moyenne pour les mois de juin, de juillet et d’août a été de 16.8OC, soit la plus élevée des 30 dernières années, avec près de 2 degrés de plus que la moyenne historique. Les précipitations enregistrées sur le bassin pour cette même période ont été espacées dans le temps et en grande partie absorbées par les sols. Le ruissellement naturel a conséquemment été significativement plus faible, à 65% de la normale.

Ces événements de pluie ont toutefois permis de soutenir le niveau estival du lac Saint-Jean pour permettre la conciliation des divers intérêts des usagers du plan d’eau aux besoins en énergie des usines de Rio Tinto.

Un début d’automne sec

Cependant, la persistance des conditions sèches amène le lac Saint-Jean à un niveau de 14,02 pieds au moment d’écrire ces lignes.

Selon le décret actuel, à l’automne, un niveau minimal de 14 pieds est maintenu jusqu’au 7 septembre. Le lac Saint-Jean diminue ensuite lentement de manière à atteindre la barre des 13 pieds au 21 septembre.

Rappelons que la saison automnale est habituellement propice à des précipitations et au ruissellement, qui permettent généralement une remontée graduelle du niveau du lac Saint-Jean. Cette remontée du niveau assure une réserve d’eau essentielle pour continuer à répondre aux besoins énergétiques des usines pendant la saison froide.

Du côté de la météo, moins de 15 mm sont attendus pour les sept prochains jours. Nos équipes d’experts demeurent à l’affut et ajustent, de façon proactive, la planification des opérations en fonction des prévisions dans le cadre des paramètres autorisés en matière de gestion hydrique.