L’année 2020 a permis au Programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean de présenter sa plus petite programmation des travaux depuis sa création, en 1986, grâce notamment à des conditions érosives en dessous des moyennes.

L’année 2020 se caractérise par un nombre de tempêtes et des conditions érosives inférieures à la moyenne. Seulement 0,4 % des secteurs suivis ont nécessité des travaux. Les données indiquent en particulier que les directions dominantes demeurent l’ouest-nord-ouest (ONO) et l’est-sud-est (ESE).

Pour une septième année consécutive, les conditions érosives ont été inférieures à la moyenne. L’évaluation annuelle des volumes érodés est réalisée par simulations numériques en tenant compte des niveaux d’eau, des vents à la station Mistook et de la durée de période d’eau libre de glace. Un résultat qui témoigne de la santé des berges du lac Saint-Jean.

La pandémie de la COVID-19 est venue poser des défis pour la consultation qui se sont avérés des opportunités de renouveler nos façons de faire.
« Les rencontres virtuelles ont offert de multiples échanges de qualité avec les différents intervenants, que ce soit dans le cadre de rencontres plus larges, telle la rencontre riveraine, ou plus intimes comme les rencontres directes avec les riverains», explique Sabrina Tremblay, directrice du Programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean.

En tout, ce sont 125 rencontres qui ont eu lieu en 2020, le tout dans le respect des règles de la COVID-19.

Le Programme de stabilisation des berges a poursuivi sa mission axée sur le développement durable, c’est-à-dire de contrer l’érosion en tenant compte des aspects sociaux, environnementaux, économiques et techniques.

Neuf suivis techniques, environnementaux, sociaux et archéologiques ont été réalisés afin de s’assurer que l’objectif global du programme soit atteint. Toutes les activités et les interventions du programme de stabilisation ont été réalisées en conformité avec le décret 2018-2027.

C’est ainsi que le Programme célèbre en 2021 sa 35e année d’existence, plus fort de toute son expérience acquise et de ses relations solides bâties avec la communauté et les riverains.

 

 Aménagement faunique

Marais du Golf de Saint-Prime

Les travaux au marais du Golf de Saint-Prime permettront de contrebalancer les pertes dans l’habitat du poisson causées par les interventions dans la zone littorale du lac Saint-Jean.

C’est en 2020 qu’a eu lieu l’aménagement faunique au marais du Golf de Saint-Prime. Ces travaux ont été réalisés en lien avec le projet de relocalisation de l’embouchure de la Belle Rivière réalisé à l’hiver 2019. 

Rio Tinto a réalisé ces travaux compensatoires pour contrebalancer les pertes dans l’habitat du poisson causées par les interventions dans la zone littorale du lac Saint-Jean.

« Le projet comprend la restauration de liens hydriques et la réparation du seuil existant entre le lac Saint-Jean et le marais du Golf de Saint-Prime et vise à permettre à nouveau la libre circulation des poissons entre le lac et le marais. Cet habitat n’était pas accessible aux poissons depuis environ l’année 2001», mentionne Caroline Jolette, chargée de projets pour le Programme de stabilisation des berges.

Ce projet engendrera un gain d’habitat estimé à 5 000 m2 pouvant être utilisé pour l’abri, l’alimentation, la fraie et/ou l’alevinage des espèces présentes, notamment le grand brochet, la perchaude et quelques cyprinidés au printemps et à l’été.

 

Pour plus d’information sur le bilan 2020 du Programme de stabilisation des berges, consultez la fiche bilan prévue à cet effet.

Consultez la fiche Bilan 2020