Les lignes à haute tension d’Énergie Électrique sont normalement inspectées visuellement. Toutefois, grâce à des avancées technologiques ainsi qu’un partenariat avec Hydro-Québec et leur institut de recherche (IREQ), il a été possible de réaliser l’inspection des plus vieilles lignes à haute tension, installées en 1926, à l’aide d’un robot.

Plus spécifiquement, même si elle fait partie du réseau électrique de Rio Tinto, cette section qui passe entre l’arrondissement de Chicoutimi et l’arrondissement de
La Baie est louée par Hydro-Québec.

« L’inspection des lignes 1640 et 1641 avec le robot de l’IREQ était une opportunité intéressante tant pour Hydro-Québec que pour nous, explique Annie Barriault, technicienne en lignes de transport pour Énergie Électrique. D’un côté, Hydro-Québec s’assurait de la performance et de la fiabilité du réseau pour le futur et, pour nous, c’était un test intéressant pour connaître la santé de nos actifs les plus âgés. »

Afin de réaliser l’expérience, les monteurs de lignes d’Énergie Électrique ont été sollicités pour l’installation du robot, alors qu’un chercheur de l’IREQ pilotait l’engin à partir du sol. « Comme c’était la première fois que nous faisions une installation de robot sur un câble à haute tension, nous nous sommes assurés d’agir en toute sécurité et de prendre les précautions nécessaires pour protéger l’appareil, explique Yannick Lecompte, monteur de lignes pour Énergie Électrique. Nous avons donc conduit l’opération hors tension avec des outils nous permettant d’installer l’équipement de manière sécuritaire. »

Une fois installé, l’appareil circule sur le câble pour recueillir les données permettant de qualifier son état à l’aide de caméras. L’analyse des lignes a été conduite sur quatre sections différentes.

L’opération a mobilisé quatre monteurs de lignes qui ont été en mesure d’inspecter les quatre sections ciblées pour l’analyse en deux jours. Si les conditions sont favorables, d’autres secteurs pourraient être inspectés dans le futur à l’aide de cette technologie.

Tiré du journal Le Lingot de décembre 2020